dimanche 22 mars 2015

Résumé FSGT à Launac

Hier, j'étais à Launac pour ma première FSGT. Les prévisions météorologiques et le ciel menaçant ne présageaient rien de bon et un vent d'Est d'environ 20 km/h allait rendre la course plus difficile. 
Au départ, nous sommes une trentaine de coureurs de première et seconde catégorie. Le départ est donné et la course part sur les chapeaux de roues. On m'avait prévenu que ça partait souvent très vite mais pas de là à imaginer que je serais à 50 km/h moins d'un kilomètre après le départ ! On n'a pas encore parcouru un kilomètre que je suis déjà à bloc pour rester dans le groupe. Malgré la vitesse 3 coureurs ont réussi à s'extirper du groupe, mais j'ai vite compris que ce serait loin d'être mon problème.
La première partie du circuit est plutôt avec le vent dans le dos et j'arrive à suivre sans trop de problème. Je serais incapable d'estimer le nombre exact d'accélérations qui a eu lieu mais je dirais que tous les kilomètres une attaque étirait le groupe. La deuxième partie du circuit se fait avec un vent gênant la progression et 2 bosses d'environ 500 m à 5-6%. Les bosses ne sont pas un problème en soi, c'est le replat qui me faisait le plus mal si l'effort se prolongeait car comparé aux autres coureurs, je plafonne et commence à reculer. Fatal, car le vent soufflait de côté et je n'arrivais pas à m'abriter. Je finis le premier tour (15 km) à 39 km/h de moyenne ! C'est au début du second tour que la pluie fine a commencé à faire son apparition. Avec le vent dans le dos, j'ai réussi à remonter dans le groupe et j'avais de meilleures sensations. Erreur, car après la première bosse, le rythme s'est de nouveau élevé (à moins que se soit le vent qui m'ait fait mal). Ce qui est fort probable, parce que j'ai l'impression d'avoir mangé plus de vent que la majorité. En cause, le fait que je ne frotte pas assez pour m'abriter.
La deuxième bosse se fait à fond encore une fois mais cette fois l'attaque est plus longue et me fait vraiment mal aux jambes. Le groupe reprend une nouvelle fois l'attaquant et je parviens une nouvelle fois à limiter la casse. Mais le "repos" est de quelques secondes seulement car ça repart immédiatement. On a le vent de côté et ça s'étire sur la droite de la route. L'éventail est hors de vue et je commence à descendre inexorablement. Je me retrouve dernier et après une ultime tentative pour me relancer, c'est la panne de jambe. Le lactique dans les cuisses me fait mal, je baisse le régime et les mètres entre moi et le dernier du groupe augmente. Un regard sur le compteur m'indique qu'au bout de 25 km je suis à plus de 38 km/h de moyenne.
Je me suis fait décrocher mais le moral n'est pas trop entamé puisque je continue à rouler seul encore deux tours de plus sous la pluie, histoire de récupérer et faire quelques kilomètres.

Forcément je suis déçu de ma performance, mais je relativise. J'étais face à plus fort que moi et aussi plus expérimenté. De plus, j'étais loin des longues montées qui sont mon point fort.
Maintenant que j'en ai appris plus sur moi et mes adversaires, je vais orienter mon entraînement pour soutenir le rythme exiger en course.
Mais avant je compte laisser quelques jours pour récupérer et soigner mes douleurs aux jambes.

Ma course

1 commentaire:

  1. 1er course difficile. Mais au moins tu sais a quoi t'attendre maintenant

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